Il faut tenir compte toutefois de l’extrême rareté des cas d’hépatopathies décrits lors des grossesses, des incidences psychologiques et financières des substitutions hormonales en ces circonstances. Enfin, dans un tiers des cas, la thérapeutique antithyroïdienne peut être interrompue vers la fin du 2e trimestre ou au début du 3e trimestre, lorsque l’hyperfonctionnement est bien contrôlé par
une petite dose d’antithyroïdien et qu’a été constatée une normalisation du titre des anticorps antirécepteurs de la TSH (la grossesse est une période de tolérance immunitaire). Au cours de l’allaitement, le PTU a été privilégié du fait de Inhibitor Library price son moindre passage dans le lait. Mais l’efficacité et la bonne tolérance de doses modérées de thiamazole (15 à 30 mg par jour) ont aussi été établies. La surveillance de l’hémogramme est recommandée dans le dictionnaire Vidal durant les six premières semaines du traitement antithyroïdien. Sa non-réalisation pourrait être source de difficultés médicolégales. Elle par sa détermination est de plus immédiatement impérative en cas de fièvre ou d’angine. Bien que le risque hépatique soit imparfaitement prévisible sous ATS, on suggère
aussi la surveillance des fonctions hépatiques (transaminases, phosphatases alcalines) avant l’initiation du traitement et lors de la réévaluation hormonale après trois ou quatre semaines. L’arrêt au moins temporaire du traitement est recommandé en cas de valeurs des transaminases ou des phosphatases alcalines check details excédant 2 à 3 fois la limite supérieure des normes et restant
accrues après une semaine. La surveillance des fonctions hépatiques est particulièrement recommandée chez la femme enceinte, mensuellement, parallèlement à celle de l’équilibre hormonal, et l’arrêt des ATS est impératif en cas d’ictère. Même si la recommandation n’est pas formelle chez les patients soumis au long cours à un antithyroïdien de synthèse, le contrôle annuel du titre des ANCA est aussi suggéré, Digestive enzyme et lors de toute manifestation suggestive de vascularite (fièvre, arthralgies, signes cutanés, pulmonaires, rénaux, syndrome inflammatoire…). les auteurs déclarent un conflit d’intérêt avec les laboratoires Merckx-Lipha et HAC Pharma. “
“Obésité, syndrome métabolique (SMet) et diabète de type II (DT2), qui sont susceptibles de constituer les étapes évolutives d’un même processus pathologique, partagent en outre de nombreux points communs. L’obésité androïde, qui prédispose au DT2, est un des éléments constitutifs du SMet, au même titre que l’intolérance au glucose. Image en miroir, le DT2 est quasi-constamment associé à une surcharge pondérale et à son cortège d’éléments constitutifs du SMet. Considérés individuellement, obésité, SMet et DT2 sont associés à un risque cardiovasculaire significativement accru. Une insulino-résistance, d’intensité plus ou moins marquée, est observée dans chacune de ces trois situations.