En conclusion, le dépistage du cancer du sein est plus utile que dommageable, mais le bénéfice n’est pas énorme et ce n’est pas une folie que de le refuser. Il a été proposé aux femmes qui ont beaucoup surestimé le bénéfice par méconnaissance du risque : une réduction de 20 ou 30 % n’aura pas un effet considérable si le risque est faible. Par ailleurs, les inconvénients, en particulier le surdiagnostic, ont été complètement occultés. Une femme qui refuse le dépistage du cancer du sein est beaucoup moins déraisonnable qu’une click here femme qui continue à fumer car le tabac tue
un consommateur régulier sur deux. l’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. “
“La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une pathologie neurodégénérative liée à l’atteinte des neurones moteurs centraux (cortex cérébral) et périphériques (corne antérieure
selleck chemicals llc de la moelle épinière et noyaux moteurs du bulbe). Sur le plan clinique, l’évolution est progressive, marquée par des paralysies extensives conduisant au décès, le plus fréquemment par insuffisance respiratoire. La médiane de survie des patients est environ de 20 mois depuis la date de diagnostic. Il s’agit de la plus fréquente des maladies du motoneurone dont l’incidence est relativement homogène à la surface du globe (2/100 000 personnes-années [PA]), exception faite des agrégats décrits sur l’Île de Guam, la Péninsule Kii et la Nouvelle-Guinée occidentale. Afin de promouvoir l’étude de l’incidence de la maladie, des registres de population ont été progressivement constitués en Europe (Italie, République d’Irlande, Écosse, Angleterre, France) et aux États-Unis. Le caractère
invariablement et rapidement fatal de la maladie a conduit à l’utilisation de son taux de mortalité pour estimer son incidence. Cette approche a été rendue possible par la disponibilité, dans la plupart des pays, d’une organisation de recueil des certificats de décès de la population – la SLA disposant d’un code spécifique permettant son identification parmi les statistiques nationales. L’incidence de la SLA apparaît relativement stable dans les populations caucasiennes d’Europe et d’Amérique du Nord où elle est comprise entre 1,5 et 2,5/100 000 personnes-années almost [1] and [2]. Les registres de population basés sur l’identification des cas par de multiples sources ont par ailleurs largement contribué à l’amélioration de la description du profil épidémiologique de la maladie [3]. Les études épidémiologiques réalisées en dehors de ces zones font habituellement état d’une incidence inférieure. Outre de possibles différences de susceptibilité liées aux origines ethniques, ou de possibles différences d’exposition aux facteurs exogènes, les méthodes épidémiologiques employées pourraient expliquer ces résultats [4].